La perte d’un proche est toujours une situation difficile, sur le plan émotionnel comme financier. Vous aurez du mal à remplir toutes les démarches administratives et à faire face aux nombreuses dépenses liées à l’évènement. Si vous êtes dans le cas, voici les aides financières et les dispositifs d’accompagnement existants pour les proches du défunt.
La pension de réversion
La pension de réversion est l’un des dispositifs phares d’accompagnement auxquels vous pourrez prétendre. Elle équivaut à une partie des fonds de retraite que la personne décédée recevait ou aurait pu recevoir. Vous pouvez donc lancer une demande de pension de réversion avec Sorenir qui vous accompagne dans toutes les démarches. Des fiches d’inscription à remplir aux délais à respecter en passant par les pièces justificatives requises, cette structure veille à la conformité de votre dossier.
Il convient de préciser que la pension de réversion est accordée à condition d’avoir été marié avec le défunt. Même si vous êtes son ex (seulement après le mariage, pas en concubinage), vous pouvez aussi prétendre à ce dispositif. Dans certains cas, la pension de réversion peut concerner les orphelins pour assurer une continuité des revenus. L’âge du conjoint survivant, le seuil des ressources et la durée du mariage sont les principaux critères d’éligibilité pour ce dispositif.
Le capital décès
Le capital décès est une aide financière que propose la Caisse Primaire d’Assurance Maladie. La CPAM, rattachée à la Sécurité sociale, vous permet d’assumer sans difficulté les dépenses engendrées par un proche décédé. Toutefois, pour prétendre à ce dispositif d’accompagnement, assurez-vous que le défunt avait une activité rémunérée par un salaire. Il faut aussi qu’il ait été enregistré comme titulaire d’une pension d’invalidité.
Vous avez droit au capital décès si la personne décédée percevait une rente d’accident de travail ou de maladie professionnelle. Par ailleurs, sachez que cette aide financière de la CPAM est versée au partenaire survivant ou même au conjoint d’une union PACS. En l’absence de l’un ou de l’autre, les descendants ou les ascendants du défunt deviennent les ayants droit. Le délai pour faire la demande de ce dispositif est de deux ans, à compter de la date de décès du concerné.
Les autres dispositifs d’accompagnement pour les proches de défunt
En dehors des aides susmentionnées, vous pouvez aussi bénéficier de l’allocation veuvage. Pour ce dispositif, les principes sont quasi similaires à ceux de la pension de réversion, sauf qu’ici, seuls les conjoints ayant moins de 55 ans sont concernés par les versements. Pour rappel, ces derniers sont temporaires. Vous les recevrez sur une période maximale de deux ans.
Ensuite, sachez que la MSA ou la CAF peut vous accorder une allocation si le défunt est votre enfant âgé de moins de 25 ans. L’une des conditions pour bénéficier de cette aide est que vous soyez dépendant du régime agricole. De plus, vous pouvez vous adresser à l’employeur du défunt pour faire valoir vos droits.
Si la société a souscrit un contrat collectif de prévoyance qui inclut une formule de prestation décès, alors vous recevrez une allocation. Outre toutes les aides citées, il en existe d’autres qui varient selon la situation du proche décédé. Il vous suffit de vérifier si la personne était un cadre, un fonctionnaire ou en situation de demande d’emploi.